Indigo Birds fait parti de ces nouvelles formations prêtes à faire un grand bruit pour les prochains jours. Tout simplement parce que la formation parisienne saura allier indie rock et trip-hop de la plus belle des manières et c’est parfaitement bien aménagé sur leur premier album tant attendu du nom de The Influence Of Loneliness.
Ces deux extrêmes dont les spectres de Portishead, Ghinzu et Placebo planent tout au long de ce The Influence Of Loneliness sont exprimées sur ce premier disque pour le moins irrésistible. Les textes désabusés de Clément Barbier arrivent à faire écho sur des compositions denses telles que l’introduction émouvante nommée « In A Jar » avant de prendre de l’élan avec les cinématographiques « Cockfighter » rappelant Peter Gabriel ou encore les allures DFA de « Last Night I Dreamt About You » entre autres.
Indigo Birds a cette capacité de nous faire bouger et nous émouvoir en même temps avec « Noises » et « I Know Why You’re Coming » ou bien de nous mettre en haleine notamment sur la seconde partie de The Influence Of Loneliness. C’est notamment le cas pour « Skyline » aux synthés bien percutants ou encore pour les poétiques et puissants « Gracias Hombre Loco » et « Something’s Wrong » qui, lui, pourrait faire office d’une bande-originale d’un film d’espionnage ou d’un thriller. Après un « Red Lights », le quatuor parisien fait parler leur enthousiasme et leurs qualités mélodiques sur leur premier album franchement réussi.
Note: 7.5/10