On ne s’est jamais vraiment remis du dernier album de The Reds, Pinks & Purples que fut Uncommon Weather l’année dernière (chroniqué ici). Le groupe de jangle-pop lo-fi de San Francisco avait encore une fois touché le sommet avec des titres somptueux et rêveurs comme on en fait plus et qui continue de viser juste avec leur successeur intitulé Summer At Land’s End.
Glenn Donaldson qui est la tête pensante du groupe appuie sur la pédale de la nostalgie et de la douce mélancolie pour ce nouvel opus. S’inspirant du film de 1971 qu’est Summer of ’42 et du catalogue 4AD des années 1990, Summer At Land’s End nous emmène loin avec ces compositions doucereuses telles que « Don’t Come Home Too Soon » en guise d’ouverture douce-amère avant d’enchaîner sur de très belles pièces auditives que sont les lancinants « Let’s Pretend We’re Not In Love » ou bien encore « New Light » et « Pour The Light In ».
Au milieu de ces œuvres cristallines et rêveuses que sont « All Night We Move » ou encore « Tell Me What’s Real » résident des instrumentaux qui sauront nous déconnecter du quotidien comme le morceau-titre ou encore « Dahlias and Rain ». The Reds, Pinks & Purples perfectionne un peu plus son style entre jangle-pop et dream-pop lo-fi qui continue d’évoluer et de nous émouvoir comme bon nous semble avec « Upside Down In An Empty Room » et « I’d Rather Not Go Your Way ». Ce Summer At Land’s End est une autre réussite de la part du groupe le plus prometteur de San Francisco.
Note: 8/10