Le retour de Trentemøller est toujours une bonne nouvelle dans le monde musical. Le producteur de Copenhague avait marqué son monde avec son cinquième disque nommé Obverse paru en 2019 pour le moins mémorable (chroniqué ici). Deux ans et demi plus tard, le voici de retour avec Memoria.
Une fois de plus, Trentemøller continuera de nous fasciner musicalement. Avec ces quatorze nouveaux titres pour les moins atmosphériques et cinématographiques, le producteur de Copenhague nous embarque dans un nouveau périple fascinant avec entre autres les trois premiers titres que sont « Veil Of White », « No More Kissing In The Rain » et « Darklands » plantant le décor avec ses influences plus shoegaze qu’à l’accoutumée. Sa base electronica immersive reste toujours aussi présente avec également « In The Gloaming » et « Dead Or Alive » résolument The Cure dans l’âme aussi bien brumeux que célestes.
Trentemøller réussit dans ce virage à mi-chemin entre krautrock, shoegaze et dream-pop noisy qui sont parfaitement exprimés sur « When The Sun Explodes » ou bien également sur les accents cold de « A Summer’s Empty Room » et sur « Swaying Pine Trees ». Définitivement intense, ce Memoria est riche en surprises que ce soit les rythmes saccadés des accents shoegaze de « Drifting Star » et de la conclusion qu’est « Linger » rappelant Cocteau Twins par moments prouvant tout le génie infaillible de Trentemøller qui perdure.
Note: 8/10