Big Nothing – Dog Hours

Big Nothing avait fait ses premiers pas en 2019 avec leur premier album nommé Chris qui fut malheureusement passé inaperçu dans nos radars. Mais toujours est-il que le quatuor de Philadelphie fait parti des nouveaux espoirs en matière d’indie rock actuel et ils comptent le prouver avec leur successeur intitulé Dog Hours.

C’est en flirtant les influences alt-country et power-pop que Big Nothing compte nous interpeller. Et ils le font de la plus belle des manières avec ces dix nouveaux titres pour les moins lancinants dont l’entrée en matière élégante nommée « Always On My Mind » aux airs de Teenage Fanclub ou bien encore les accents sudistes de « A Lot Of Finding Out » et « Don’t Tell Me ». Le tandem vocal qu’est le guitariste Matt Quinn et la bassiste Liz Parsons continue de résonner avec cette alchimie qui reste toujours brillante à écouter.

Big Nothing puise son inspiration auprès de Tom Petty ou de Lucero afin d’en ressortir grandi. Il n’y a qu’à juger les écoutes de « Curiosity » et de « Make Believe » pour s’apercevoir du talent des quatre musiciens qui évitent de justesse le piège d’être trop coincé dans les années 1990. Dog Hours nous touche pour son contenu volontairement émotionnel avec « Accents » et « What I Wanna Say » qui clôture ce disque un peu trop vite. Et oui, en 10 morceaux pour 25 minutes de musique, Big Nothing fait son retour élégant dont on aurait aimé que le voyage musical dure un peu plus longtemps.

Note: 7.5/10