Nous avons été séduits par la dernière livraison discographique de Black Marble qu’était Bigger Than Life à la fin de l’année 2019 (chroniqué ici). Le projet du musicien américain Chris Stewart a affiché sa facette plus contemplative lui ayant acquiert une autre stature sur la scène et il le confirmera avec son quatrième disque nommé Fast Idol, toujours chez Sacred Bones Records.
Et quelque chose nous laisse à penser que Black Marble a affiné son style musical pour ce nouveau disque. Fast Idol verra avancer le nouveau new-yorkais dans des horizons plus lumineux et nostalgiques, comme l’atteste l’introduction nommée « Somewhere » définitivement immersive remuant ciel et Terre avant de s’émerger vers des hymnes incandescents que sont « Bodies » remettant les guitares au centre ou encore « Royal Walls » et « Try ».
Les mélodies sont beaucoup plus soignées et l’atmosphère se fait aussi plus sereine qu’à l’accoutumée. Black Marble gagne de plus en plus en charme avec cette fusion entre cold rêveuse et synthpop mécanique notamment sur des titres élégants que sont « Streetlight » et « Ceiling » avant d’ajouter une dose de groove avec les saveurs 70’s de « Ship To Shore » et une touche orientale sur l’enivrant « Say It First ».
Ce petit voyage dans le temps sucré et doux-amer atteint des sommets de beauté épuré avec « Preoccupation » et « Brighter and Bigger » en guise de final qui placera Black Marble au même niveau que J*hn M**s et Wild Nothing de la belle époque. Avec Fast Idol, il vient de signer un des disques les plus lumineux de sa carrière et on en redemande étrangement.
Note: 10/10