On se souviendra longtemps du premier album de Lesneu qui avait énormément tourné pendant le confinement. Avec Bonheur ou Tristesse paru il y a deux années pile (chroniqué ici), le groupe français est passé au stade de la confirmation avec leur pop mélancolique qui n’a pas fini de nous émouvoir. Voilà qu’ils retentent l’expérience avec leur successeur intitulé Ce qui ne vient jamais vraiment.
Une fois de plus, Lesneu plonge dans les souvenirs pour mieux nous toucher et c’est à travers ces neuf titres pour les moins bouleversants et cristallins. On pense notamment à des morceaux cristallins à l’image de l’ouverture nommée « Entre toi et moi » où il alterne optimisme et pessimisme comme il se doit avant d’enchaîner des moments pop absolument poétiques que sont « On ne saura jamais vraiment » et « Entre moi et toi » où l’interprétation de notre hôte saura nous interpeller comme il se doit.
On n’est pas au bout de nos surprises avec des splendides pièces résolument douces-amères que sont « La raison » et « T’ai-je dégoûte de moi ? » où Lesneu plonge dans les sphères de Beach House et de The Walkmen pour des textures rêveuses et sentimentales qui font leur force. Le second disque continuera à atteindre des sommets avec « Encore une fois » et « Est-ce de ma faute » où le « je » qu’il emploie prend une tournure universelle pour mieux nous impressionner. Une seconde réussite musicale pour leur part.
Note: 8/10