Souvenez-vous lorsque Ti’Kaniki nous avait enchanté avec leur EP enregistré en live du nom de Maloya à l’Opéra deux années plus tôt (chroniqué ici). Le groupe lyonnais avait réussi à nous emmener avec son maloya voyageur et envoûtant et ils retentent l’exploit avec leur nouvel album intitulé Douz.
Toujours aussi magique et endiablé, on se laisse emporter par ces mélodies passionnantes une fois de plus. Ti’Kaniki n’hésite pas à convier de grands noms que sont le batteur de Ticora (dont on a parlé quelques semaines plus tôt ici) mais également la chanteuse de The Bongo Hop sans oublier les percussionnistes du légendaire Danyèl Waro. De quoi se lécher les babines.
On se laisse entraîner par ces rythmes enflammés tandis que l’on sent la tradition réunionnaise avec entre autres « Kadanse » qui ouvre le bal ou bien encore « Molem » et « Vey Ta War » nous ramenant dans des endroits magiques. La tradition maloya est respectée de bout en bout avec « Makillon », « Ama » sans oublier les ensorcelants « Zordi » et « Dousman » où l’on sent Ti’Kaniki être connecté avec leurs ancêtres. Ce périple nostalgique et introspectif prendra des proportions avec « Zouar » et « Aknor » qui entamera la fin de ce voyage enchanteur qu’est Douz.
Note: 7.5/10