Si Christian Lee Hutson a pu avoir une meilleure exposition à sa musique si enchanteresse, c’est en partie grâce à Phoebe Bridgers qui est encore partout. La californienne hyperexposée avait produit donc son bijou que fut Beginners (chroniqué ici) qui a permis au musicien d’éclater au grand jour. Deux ans plus tard, il retente une fois de plus l’expérience avec son successeur intitulé Quitters.
Avec de nouveau Phoebe Bridgers aux commandes mais aussi Conor Oberst (pour rappel, le duo avait officié sous le nom de Better Oblivion Community Center ici), Christian Lee Hutson offre de nouveau les portes de son jardin secret. On se familiarise par les compositions indie folk dépouillées mais ô combien aériennes et touchantes telles que l’entrée en matière nommée « Strawberry Lemonade » plantant sa poésie touchante avant de récidiver avec les enivrants « Endangered Birds », « Sitting Up With A Sick Friend » et « Age Difference ».
La délicatesse des arrangements parfaitement exprimée sur la sensibilité des textes de Christian Lee Hutson continue de faire mouche. Il suffit de fermer les yeux et de se laisser guider par la grâce lumineuse des morceaux tels que « Blank Check » ainsi que « Cherry » et « Teddy’s Song » pour que le californien puisse s’exprimer sans pudeur. Avec Quitters, il vise encore le très haut avec des moments contemplatifs que sont « Black Cat » et « Creature Future ».
Encore un sans faute de la part de Christian Lee Hutson qui brille par sa performance avec « Triple Axel ». Sur Quitters, le musicien californien continue de nous enivrer avec sa délicatesse et sa poésie visant toujours aussi juste.
Note: 8.5/10