On continue de suivre les excentricités musicales d’Yves Jarvis jour après jour. La dernière fois que nous avions eu des nouvelles discographiques de la part du musicien montréalais, c’était l’année dernière avec son side-project Lightman Jarvis Ecstatic Band en compagnie de Romy Lightman (chroniqué ici). C’est donc en solo qu’il revient toujours aussi original avec The Zug.
Tout au long de ces quatorze nouveaux titres, Yves Jarvis continue de faire parler ses extravagances en musique avec une pointe avant-gardiste qui lui est propre. The Zug s’ouvre sur un « At The Whims » qui plante le décor où on voit notre hôte montréalais surfer sur la vague de Ziggy Stardust au milieu des années 1970 sans oublier cette dose de théâtralité qui ne lui fait jamais défaut sur « You Offer A Mile », « Bootstrap Jubilee » ou encore sur « Enemy ».
The Zug poursuit avec des épopées musicales qui se suivent et ne se ressemblent pas. Avec des compositions courtes mais intrigantes à l’image de « Gestalt », « Thrust » ou bien encore de « Stitchwork », Yves Jarvis saura passer des moments théâtraux à d’autres plus minimalistes en un clin d’œil. Ces expérimentations continuent de faire effet tout au long avec « Endless Tube » et « Projection » afin de faire parler la singularité de l’artiste qui continue de faire mouche.
Note: 7.5/10