Spencer Krug – Twenty Twenty Twenty Twenty One

L’année dernière, Spencer Krug nous avait fait grâce d’un album solo nommé Fading Graffiti (chroniqué ici). Le musicien canadien a réussi à se réinventer à bon escient avec son savoir-faire qui reste toujours aussi impeccable à l’écoute et qui persiste avec l’arrivée de son successeur qui s’intitule Twenty Twenty Twenty Twenty One.

Une fois de plus, Dan Broeckner, qui a rejoint à mi-temps Arcade Fire, nous émeut en s’ouvrant à nous de la plus belle des manières. C’est notamment le cas pour l’enivrante introduction nommée « Slipping In And Out The Pool » qui plante le décor avec cette folk baroque et inventive toujours aussi sentimentale avant de prendre de l’ampleur avec « How We Have To Live » et « Cut The Eyeholes Out So I Can See » définitivement introspectifs.

Parfois expérimental avec l’intermède barrée « Bone Grey », Spencer Krug reste avant tout touchant malgré tout. C’est avec des ballades grandiloquentes et raffinées à l’image de « My Muscles Are Fine » ou bien encore de « Overcast Afternoon » et de « New Kind Of Summer Of Love » qui témoignent de son génie artistique brillant une fois de plus. Le musicien canadien fait preuve d’humilité et d’inventivité sur Twenty Twenty Twenty Twenty One et cela s’entend parfaitement jusqu’aux dernières notes de « Chisel Chisel Stone Stone ». Et c’est ce qui caractérise tout le savoir-faire musical de Spencer Krug.

Note: 8/10