George FitzGerald – Stellar Drifting

À ce stade, George FitzGerald est considéré comme étant un acte à part en matière d’electronica britannique. Le producteur avait fait ses preuves avec une discographie impeccable dont le dernier en date de 2018 qui se nommait All That Must Be. Après quatre années d’absence, il reprend les rênes avec son successeur intitulé Stellar Drifting.

Et quel bonheur de retrouver son electronica teinté d’IDM et de deep-house qui arrive à nous emmener au lointain avec ces dix nouvelles compositions rafraîchissantes. Faisant le grand écart entre mélodies pop et rythmes club sur des splendides titres à l’image de « Further and Further » en guise d’ouverture mais aussi de « Setting Sun » et de « Cosmonaut Alley », George FitzGerald revient plus revigoré que jamais et c’est tout en son honneur.

Stellar Drifting est aussi notable pour des collaborations absolument prestigieuses. George FitzGerald s’offre le luxe de convier Panda Bear le temps d’un « Passed Tense » luxuriant ou encore le groupe London Grammar pour un « The Last Transmission » exalté et SOAK qui reluit sur « Rainbows and Dreams ». Pour le reste, on tape du pied tout en fermant les yeux sur « Retina Flash » et sur la conclusion fascinante du nom de « Ultraviolet » qui sont à l’image du talent artistique du producteur britannique. De quoi prolonger la rêverie en cette rentrée.

Note: 8/10