Blixie Perestroika est une auteure-compositrice-interprète basée à Londres qui ne recule devant rien. Depuis quelques années, elle sévit sur la scène afin de se faire un nom avec sa musique si singulière ayant donné naissance à un premier album remarquable du nom d’Ambition Is Low.
Et pour ce faire, Blixie Perestroika fait appel à Jack Dawe et à Morgan Corbeau pour peaufiner son univers lancinant. À travers ces quatorze titres pour 66 minutes de musique, elle nous entraîne dans des épopées solennelles où elle reflète ses errances et tout son parcours si tortueux qui l’ont mené jusqu’ici. En puisant son inspiration auprès de Depeche Mode ou encore de Muse et de Nine Inch Nails, elle pousse un véritable plaidoyer à l’écoute des envolées désespérées telles que le titre d’ouverture nommé « Light The Lamps » mais également avec les denses « Bend » et « My North ».
Ambition Is Low s’avère autobiographique si on se penche un peu plus sur les textes prônant la connaissance de soi mais encore un appel à la responsabilité. Tout en se confiant, elle déchaîne les foules avec des moments épiques et désabusés à l’image de « Industrial War Machines » ainsi que de « Hypochondriminiac » et de « Blacker Than Ever » où elle n’hésite pas à mettre en valeur les vices de l’humanité pour en faire sortir de la clarté. On citera également « Drowned and Saved » et « Swing » qui n’en finiront pas de jouer avec nos émotions avant un atterrissage bien brut de décoffrage avec « Better Kingdom » traduisant ce Ambition Is Low comme étant un véritable testament pour Blixie Perestroika. Et ce n’est que le début.
Note: 7/10