Une chose est sûre, c’est que Death Cab For Cutie crée toujours l’événement. Et même sans leur pilier Chris Walla qui a définitivement tourné la page, le groupe américain continue sa route sereinement. Quatre ans après leur Thank You For Nothing pour le moins convenable (chroniqué ici), ils signent leur grand retour avec Asphalt Meadows.
Même si ils n’allaient pas retrouver la ferveur des classiques que sont Transatlanticism en 2003 ou encore Plans en 2005, Death Cab For Cutie compte tout de même reprendre du poil de la bête pour Asphalt Meadows. En convoquant John Congleton à la production, Ben Gibbard et sa bande prennent leur revanche sur les années précédentes avec des titres un brin plus punchy à l’image de « I Don’t Know How I Survive » qui ouvre le bal avant que l’on se laisse entraîner par des moments plus électriques comme « Roman Line » aux riffs distordus et « Here To Forever ».
On sent un Death Cab For Cutie plus revigoré avec des moments un brin audacieux tels que « Rand McNally » et « Foxglove Through The Clearcut ». Asphalt Meadows reprend toutes les facettes qui ont fait leur renommée entre passages acoustiques (« Pepper ») et calvacades électriques (« I Miss Strangers », « Fragments From The Decade ») mais avec plus de fraîcheur et d’aisance avant de prendre de l’ampleur avec « I’ll Never Give Up On You » où la plume de Ben Gibbard reste universel à tous les niveaux.
Alors, Death Cab For Cutie est-il mort et enterré depuis le départ de Chris Walla ? Oh que non. Asphalt Meadows est une sorte de bouffée d’air frais dans la discographie du légendaire groupe américain qui renoue avec la spontanéité. Et c’est plutôt une bonne surprise.
Note: 7.5/10