Le grand retour de Dear Nora en 2018 aura été une sacrée grosse surprise. Ceux qui ont donné naissance à des formations actuelles telles que Frankie Cosmos, Lomelda et consorts ont rappelé au monde qui étaient les boss de la bedroom-pop lo-fi avec Skulls Example (chroniqué ici). Donc forcément, l’arrivée de leur successeur nommé human futures est toujours une très bonne nouvelle.
Très rapidement, Katy Davidson et ses acolytes continuent de nous enivrer avec cette fusion entre bedroom-pop, twee-folk et lo-fi qui reste toujours aussi infaillible. Avec ces douze compositions où des actes actuels sont venus leur donner de la force (Chris Cohen, Greta Kline…), human futures est bien paré à mettre du baume au cœur à son auditoire avec des ritournelles aussi bien enivrantes qu’entraînantes à l’image de l’entrée en matière nommée « scrolls of doom » avant de laisser place à des pièces comme « shadows » et « flowers fading ».
Le quatuor californien n’a rien perdu de son savoir-faire en réconfortant l’auditeur comme autrefois. Sans jamais tomber dans la redite ou le suranné, Dear Nora opère de façon magique avec « sinaloan restaurant » ou bien avec « fruitful streams » et « airbnb cowboy ». Absolument somptueux du début à la fin avec « mothers and daughters » et « flag (into the fray) », human futures opère un tournant plus introspectif et mélancolique avec la gracieuse conclusion nommée « five months on the go ». Une preuve que le quatuor de Joshua Tree reste les maîtres en la matière de bedroom-pop et on ne va pas les contredire dessus.
Note: 8.5/10