Julien Chang – The Sale

Vous vous souvenez de Julien Chang ? Il avait enjaillé notre automne avec sa pop psychédélique rêveuse et ingénieuse avec son premier album nommé Jules trois ans plus tôt (chroniqué ici). Le musicien de Baltimore fut révélé au grand monde et très prisé par les médias. C’est ainsi qu’il revient comme une fleur avec son successeur tant attendu du nom de The Sale.

Une fois de plus, on prend goût à la dream-pop psychédélique avec une pointe prog et jazzy de Julien Chang qui redouble d’ambitions. N’ayant pas froid aux yeux, le bonhomme fait parler ses talents de compositeur et d’arrangeur avec des titres immersifs comme « Heart Holiday » qui ouvre le disque avant qu’on se laisse emporter par les gracieux « Sweet Obsolete » et « Snakebit ».

Julien Chang réussit à sortir de la norme. Convoquant aussi bien Pink Floyd que Grizzly Bear dans les influences, The Sale fascine tout au long que ce soit sur les smooth « Time and Place » qui est un bijou de folk orchestral et « Bellarose » ou sur les plus immédiats « Marmalade » et « Ethical Exceptations ».

Le natif de Baltimore nous en met plein les oreilles avec le quelque peu inquiétant « Competition’s Friend » et la sublime fusion nommée « Queen of Sheba » entre soft-rock et prog. Un second tour de force de sa part qu’aucun mélomane ne devrait ignorer.

Note: 8.5/10