Blumi – there is no end in me

 

 

 

 

Après ses débuts en accompagnant Rozi Plain, Thousand, This Is The Kit, O ou encore Orouni, Emma Broughton a réussi à voler de ses propres ailes. Sous son pseudonyme Blumi, la ravissante musicienne nous avait incroyablement envoûté avec son EP précédent du nom de I Know About You paru l’année dernière (chroniqué ici). Cette année, elle revient avec son successeur intitulé there is no end in me.

C’est en alliant avec soin trip-hop, indie folk et une pointe de soul que Blumi continue de nous enivrer. Avec ces cinq nouvelles compositions, on plonge dans l’intimité de la musicienne franco-britannique avec son interprétation vulnérable (rappelant parfois Kate Stables mais en plus soulful) qui reluit sur les splendides « Border Country » et « Outside The Church » où une plénitude religieuse s’installe progressivement.

Réussissant à brouiller les pistes entre la tradition et la modernité ainsi que ses différentes époques qui l’animent avec les voluptueux « Everyone Heals » et « Dresden », Blumi attire l’attention sur ce qui la préoccupe et la tourmente. Mais elle réussit à prendre le dessus en se lançant dans un spoken-word saisissant sur l’inquiétante conclusion nommée « I See You ». En définitive, la musicienne en ressort grandie de ses maux qu’elle réussit à guérir en musique avec ce there is no end in me des plus captivants.

Note: 8.5/10