De Cosmopaark, on retiendra leurs collaborations avec le groupe SIZ (chroniqué ici) mais aussi d’une poignée de sorties pour les moins intrigantes. Le groupe bordelais est très attendu en ce début d’année avec la parution de leur premier disque intitulé And I Can’t Breathe Enough.
Avec Cosmopaark, il faudra s’attendre à du shoegaze pur jus digne des années 1990. Et on est en plein dedans dès les premières notes de « Concrete Plans » où le groupe bordelais règne en maître avec ses reverbs ensorcelants. Ce n’est que le début car And I Breathe Enough nous en met plein les oreilles en oscillant entre rêverie épurée et passages électriques notamment sur « Haunted House » qui suit mais aussi sur « Suffocating » et « Sorry ».
On a beau penser aux années 1990 à l’écoute de ce disque mais Cosmopaark ajoute une dimension intemporelle. Quoi de mieux que de se laisser emporter par la puissance shoegaze des compositions à l’image de « Can’t Wait » et de « Big Boy » où le groupe vise le mur du son avec brio ? Il en résulte un périple musical riche en émotions atteignant son pic avec « Not Fixed » et « Try » en guise de clôture attendrissante montrant que Cosmopaark maîtrise les codes de ce genre parfaitement. Serait-ce un des disques majeurs du shoegaze de 2023 ? Peut-être bien.
Note: 8.5/10