Vous vous souvenez de Yolande Bashing ? Le musicien lillois avait débarqué dans nos oreilles curieuses en 2019 avec un premier album nommé Yolande et l’amour (chroniqué ici) aussi bien décalé qu’attachant. De l’eau a coulé sous les ponts et il fait son grand retour en pleine forme avec son successeur intitulé Disparaître.
Toujours à l’aise dans ses influences synthpop et électro-clash, Yolande Bashing continue de nous en faire voir de toutes les couleurs. Et il part au quart de tour avec « Delhi » résolument sombre et expérimental tout en restant ludique et captivant avec les fiévreux « CQSFDM » qui suit ainsi que « L’éléphant » où sa poésie continue de prendre de la hauteur.
En mélangeant efficacité et réalisme à travers ces deux éléments, Yolande Bashing nous ensorcelle. Disparaître est un autre exemple que le lillois sait jouer avec les mots et les textures musicales comme il se doit avec « La cité » et « Le temps qui me manque » avant d’élargir ses horizons sur des relents new wave de « Tu te répètes ». Le lillois n’hésite pas non plus à convier Sévérine Cagnac alias Accidente le temps d’un morceau-titre irrésistible avant de nous en mettre plein les oreilles avec un « Solitude » absolument épique. Avec Disparaître, Yolande Bashing réussit son grand retour avec sa musique instinctive et fiévreuse.
Note: 7.5/10