Josienne Clarke avait signé une oeuvre hors du commun répondant au nom d’A Small Unknowable Thing paru en 2021. L’auteure-compositrice-interprète écossaise continue de nous enivrer avec ses mélodies cristallines lui ayant permis d’atteindre un nouveau statut. Allons savoir si elle continue de rebousculer les codes avec son successeur nommé Onlines (songs of solitude & singularity).
Il en résulte dix-sept nouveaux titres où Josienne Clarke repart de zéro afin de mieux nous envoûter. Après avoir quitté son ancien label qu’est Rough Trade pour créer sa propre structure nommée Courduroy Punk Records, la musicienne écossaise s’ouvre à nous de la plus belle des manières. Dès les premières notes de « The Tangled Tree », l’ambiance se fait intimiste et contemplative tandis qu’elle dévoile ses failles et sa vulnérabilité avec également les frissonnants « It Would Not Be A Rose » et « Ghost Light » sans oublier les épurés « Bells Ring » et « Something Familiar ».
La solitude et la singularité sont les maîtres mots pour Josienne Clarke mais elle saura les utiliser à bon escient. Que ce soit sur « Homemade Headache » ou bien également sur « Things I Didn’t Need » et sur « Bathed In Light » (qui n’est pas une reprise de Gengahr hélas), l’écossaise nous rappelle qu’elle est unique en son genre et ce n’est pas pour nous déplaire. Onlines (songs of solitude & singularity) répond à nos attentes avec d’autres ballades épurées et magnifiquement orchestrées comme « I Never Learned French » ou bien même « Workhorse » et « Words Were Never The Answer » en guise de clôture glorieuse montrant une musicienne brillant de mille feux.
Note: 8/10