Ce n’est plus un secret pour personne mais Jeanne Balibar sait être polyvalente. La musicienne et actrice française continue de nous en faire voir de toutes les couleurs avec son univers éclatant et poétique qui atteindra de nouveaux sommets avec son nouvel album nommé D’ici là tout l’été, son premier disque chez Midnight Special Records.
Très rapidement, Jeanne Balibar nous enivre avec des compositions poétiques et riches en surprises. En taclant malicieusement les hommes cisgenres sur le morceau d’ouverture nommé « Cet homme qui pleure », la musicienne continue de surprendre avec son lot d’influences habillant les textes attachants du quelque peu jazzy « JTM, c’est la tuile » ou encore la stnthpop faussement kitsch de « Joyeusement banal » et « Encore ! Encore ! ».
Distillant une palette élargie avec une plume élégante, Jeanne Balibar sait aussi bien émouvoir que nous faire remuer. Que ce soit sur « June Bolibar » ou sur la valse nommée « Appartement témoin » où son interprétation manquant hélas parfois de fluidité, la musicienne apporte son lot d’émotions. D’ici là tout l’été virevolte entre tango (« Louise Misère »), rumba afro-électro (« Divabobo ») et disco intemporel (« L’absence ») attestant cette versatilité hors normes lui permettant de s’imposer avec sérénité sur la scène hexagonale.
Note: 7.5/10