N’ayons pas peur des mots mais Blake Mills sait nous enchanter en musique. Le musicien et producteur américain dont Perfume Genius s’arrache a atteint les sommets avec son sublime prédécesseur nommé Mutable Set (chroniqué ici) avant d’offrir des collaborations de haute volée dont Pino Palladino (chroniqué ici). Cette année, il sort de nouveau de l’ordinaire avec son quatrième album intitulé Jelly Road.
Ici, Blake Mills (ainsi que son acolyte Chris Weisman) continue de faire parler ses fantaisies en poursuivant ses aventures musicales fictives avec Daisy Jones & The Six inspiré par Fleetwood Mac. Nous avons ainsi affaire à une aventure musicale aussi bien éthérée qu’intense avec un « Suchlike Horses » en guise d’ouverture où le producteur et guitariste embrase ses influences de la plus belle des manières avec également les somptueux « Highway Bright » et « Unsingable ».
Jelly Road est rempli de surprises en tous genres avec notamment « Skeleton Is Waiting » et « Breakthrough Moon » montrant tous les talents de guitariste de Blake Mills. Ce dernier se montre plus inspiré et plus contemplatif que jamais à travers cette épopée musicale exprimée sur « The Light Is Long » et « There Is No Now » où le Hammond C3s et le Roland Juno-106 restent à nouveau prédominants avant d’entrer dans de nouvelles sphères avec « Press My Luck » et « Without An Ending » clôturant cette cérémonie avec brio. Une fois de plus, son génie brille de nouveau avec ce voyage doux-amer et riche en émotions.
Note: 8.5/10