En l’espace d’une poignée de disques, Short Fictions continue de faire forte impression sur la scène indie américaine. On les avait laissé en bonne compagnie avec un Fates Worse Than Earth (chroniqué ici) leur ayant permis d’enfoncer le clou. Quelques années plus tard, le groupe revient en pleine forme avec Oblivion Will Own Me and Death Alone Will Love Me (Void Filler).
Le groupe de Pittsburgh compte élargir leurs horizons musicaux à travers ce nouvel album riche en surprises. Bien entendu, on appréciera les allures power-pop des compositions effrénées telles que « Self Betterment In A Time Of Loneliness » ouvrant le bal tout comme les brûlots un brin heavy comme « Reno Nevada, January 2020 » et « Wasting » témoignant de la versatilité musicale de Short Fictions.
Sam Treber (chant, guitare) et ses membres proposent un voyage musical absolument émotionnel afin de jouer avec nos sens. Oblivion Will Own Me and Death Alone Will Love Me (Void Filler) peut aller vers le screamo bien heavy à la power-pop teintée d’emo sans aucun souci sur « To Loved Ones Lost In Pursuit of Foolish Passions » et sur « Anymore » avec ce fil conducteur basé sur les textes introspectifs du chanteur/guitariste. Ce nouvel album de Short Fictions a beau partir dans tous les sens avec le rugueux « Max » et « (Don’t Let Me) Love You » en guise de clôture indie folk lo-fi mais cela n’empêche pas d’applaudir l’aspect hétéroclite de ce projet malgré sa courte durée et ce côté parfois décousu.
Note: 7.5/10