On se souviendra longtemps lorsque les oreilles étaient rivées sur Egyptian Blue pendant la fin du monde. Le groupe britannique avait mis le monde d’accord avec leur EP nommé Body Of Itch leur ayant permis de figurer parmi les futures révélations du post-punk britannique. Trois années se sont écoulées et l’heure est venue pour eux de marquer leur territoire avec leur premier long-format événement intitulé A Living Commodity.
Très vite, Egyptian Blue balance la sauce avec « Matador » où les riffs acérés font écho à la section rythmique trépidante et hypnotique. L’ADN musical du groupe britannique est très vite palpable tandis qu’ils aiment ajouter une bonne dose de tension avec d’autres perles catchy et un brin vicieuses que sont « Nylon Wire » et « Skin » définitivement nerveux. Une chose est sûre, c’est qu’A Living Commodity est riche en tension du début à la fin, et c’est sans compter sur Egyptian Blue.
Les britanniques enfoncent le clou avec des moments entraînants parfois mélodiques comme « In My Condition » ou bien également « Apparent Cause » malgré ce côté parfois un peu trop convenu. Car le souci majeur pour Egyptian Blue est ce léger manque de nouveauté face à cette concurrence bien concentrée, ce qui n’empêche pas de posséder un sacré talent de songwriting sur « Suit Of Lights » et sur « To Be Felt » avant une conclusion grandiose du nom de « Geisha ». Nul doute qu’Egyptian Blue connaîtra une incroyable ascension avec un excellent premier album qui mériterait plus de surprises. Ce sera pour la prochaine fois, espérons-le.
Note: 8/10
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