Beaucoup d’entre nous étaient tombés sous le charme de Cédrik St-Onge il y a quelques années de cela. L’auteur-compositeur-interprète québécois avait bâti son nid à travers des compositions intimistes qui ont ému plus d’un. Cette année, il retente l’exploit avec son successeur nommé Osoyoos.
S’ouvrant sur le morceau-titre, Cédrik St-Onge continue de faire part de sa sensibilité mélodique. La mélancolie persistante continue de briller de mille feux avec d’autres perles éthérées à l’image de « Un jour à la fois » et « Ce que l’on ne veut pas entendre » qui suivent et permettant à son auteur de dévoiler son spleen qui envoûte.
Osoyoos est un diamant brut qui prend son envol lors des écoutes de « Carabine », « Headlights » ainsi que de « Armure ». Cédrik St-Onge émeut de bout en bout avec ces compositions folk épurées et poétiques telles que « Golden Hour » scindé en deux parties distinctes et « Autopilot » en guise de conclusion faisant de ce nouvel album un joyau musical terrestre et nostalgique.
Note: 7/10