Souvenez-vous lorsque Romano Bianchi avait envoûté son petit monde avec l’arrivée de son album nommé Fringale (chroniqué ici). Le musicien suisse nous avait incroyablement envoûté avec sa pop psychédélique poétique et ô combien immersive qui lui a permis de gravir de nombreux échelons. Cette année, il enfonce le clou avec son successeur sobrement intitulé Le Don et La Disgrâce.
Le disque s’ouvre sur un « Noyau Dur » posant les bases avec classe et distinction. Romano Bianchi nous offre un bon condensé de pop psychédélique romantique qui étonne par sa plume plus incisive sur « La même chose » et « Bonjour madame » qui traite de l’anxiété sociale avec délicatesse. De quoi nous gâter comme il se doit.
Adoptant une posture un brin plus cynique sur « HS To HS » qui marche sur les pas du regretté Bowie ou bien encore sur les arrangements de haute qualité que sont « Laissons les parler » et « Les années folles », Romano Bianchi brille de nouveau par sa pop si élégante. Avec Le Don et la Disgrâce qui contient des joyaux à l’image de « Le monotone » et « L’enfer » au groove contagieux, le musicien romand s’affranchit de tous les codes de la pop psychédélique contemporaine en ajoutant une bonne dose d’originalité qui lui mettra sur un nouveau piédestal.
Note: 8.5/10