Tout le monde s’accorde à dire que Maxwell Farrington et Le SuperHomard fait une incroyable paire. On en veut pour preuve leur premier album collaboratif nommé Once paru il y a deux années et demi de cela (chroniqué ici) qui fut un travail d’orfèvre remarquable. Cette année, ils récidivent avec un nouveau disque intitulé Please, Wait…
Dès le départ avec « The Boat », on se laisse guider par les arrangements luxueux qui auront fait leur renommée. La pop baroque prend des relents plus contemplatifs notamment lors des écoutes de « The Nimbostratus Jig » ainsi que les oniriques « Backgammon » et « Hexagon » où l’interprétation somptueuse de Maxwell Farrington continue de briller sur des compositions solaires taillées sur mesure de Le SuperHomard brillant de mille feux.
Accompagné des musiciens de l’Opéra et du Conservatoire de Nancy, Please, Wait… donne un certain sens à l’hédonisme. Maxwell Farrington & Le SuperHomard tire son épingle du jeu en brouillant les pistes entre musique classique et baroque avec entre autres « Galbulus » et « Begging’s Not My Business » où les orchestrations aériennes prennent de l’avant. Ils pourront également compter sur la participation de Nadien Shah qui sublime encore plus « Postprandrial Promenade » avec sa pedal-steel qui nous enivre avant que le duo enfonce le clou avec le final langoureux « Stirred But Not Shaken ». Le second album de la formation est un sublime voyage sensoriel qui réussira à nous émouvoir de la première à la dernière note.
Note: 7.5/10