Devinez qui fait son grand retour après quatre années et demi d’absence ? Et oui, c’est bien OMNI ! Le trio d’Atlanta avait frappé fort avec leur troisième album nommé Networker (chroniqué ici) qui synthétise avec brio leur post-punk aiguisé et ô combien entraînant avant de disparaître de la circulation. Mais pas de panique, les voici de retour en pleine forme avec leur successeur intitulé Souvenir.
Le trio n’a rien perdu de leur mordant et cela s’entend dès les premières notes de « Exacto » où l’interprétation scandée de Philip Frobos (qui avait publié un roman semi-autobiographique il y a quelques années de cela) et les riffs incisifs de Frankie Boyle donnent le ton avec ce rythme gentiment bancal. OMNI continue de bousculer les codes du post-punk comme il se doit notamment lors des écoutes des trépidants « PG » et « Double Negative » qui suivent.
Un peu de nouveauté est la bienvenue également avec les allures reggae de « INTL Waters » ainsi que des arrangements riches et sophistiqués exprimés sur le romantique « Granite Kiss » ou encore sur « F1 ». Ce n’est pas non plus un hasard si OMNI convie à deux reprises Izzy Glaudini d’Automatic à partager le micro avec Philip Frobos le temps d’un « Plastic Pyramid » et d’un « Verdict » des plus mordants. Il n’empêche que le trio d’Atlanta revienne gonflé à bloc avec un « Compliment » en guise de final incisif prouvant qu’avec Souvenir, ils gagnent du terrain pour notre plus grand bonheur.
Note: 8.5/10