En janvier dernier, Ty Segall avait une fois de plus crevé l’écran comme d’habitude avec son précédent album nommé Three Drums (chroniqué ici). Mais le blondinet californien en a encore sous le coude, ce qui n’est une surprise pour personne. En cette rentrée, notre hôte enfonce le clou avec son successeur nommé Love Rudiments.
Mais contrairement à ses albums précédents, Ty Segall dévoile sa facette plus expérimentale. Délaissant le chant et sa six cordes pour de bon, Love Rudiments est un disque instrumental faisant parler son premier album pour la batterie et les mélodies percussives. Il en résulte quatre longues compositions scindées en plusieurs mouvements où les percussions, les timbales, les e-drums se confondent aux notes de vibraphone ou de xylophone résonnent en nous.
Ne cherchez donc aucune influence garage psychédélique, Love Rudiments à mi-chemin entre l’avant-garde et le new age avec un petit soupçon de jazz se montre plus méditatif et quelque peu étrange qui déconcertera plus d’un. Cependant, on saluera les ambitions sans limite et sans faille de Ty Segall qui privilégiera la précision et la sensibilité des compositions avec tant de finesse.
Note: 7/10