Souvenez-vous lorsque nous avions mis en lumière un talent brut du nom de District Five l’année dernière avec leur dernière sortie nommée Pause (chroniqué ici). Le quatuor zurichois nous avait enivré avec ce subtil mélange entre pop psychédélique, jazz et dream-pop pour un résultat absolument brillant. Mais ils comptent battre le fer tant qu’il est encore chaud avec l’arrivée de son successeur qui s’intitule Come Closer.
Très rapidement, District Five, qui se place entre The Smile, Hiatus Kaiyote, Khruangbin et Mac Demarco, continue d’enfoncer le clou dès le départ avec un « Another One » pour le moins lancinant. Le quatuor suisse fait parler une fois de plus leur alchimie indéniable qui brille sur le groove épileptique de « Reflections » où les nappes synthétiques absolument captivantes contrastant avec le plus éthéré « You Never Said Much » faisant de Come Closer un melting-pot musical définitivement riche.
Tantôt acoustique (« Green Grass ») tantôt électrique (« Oh No » définitivement krautrock), la musique de District Five ne laissera personne indifférent. Come Closer bouscule les codes en s’affranchissant des étiquettes musicales pour en faire une fusion faisant mouche sur « Eyes Wide Shut » en guise de conclusion à la fois enivrante et ensorcelante prouvant que le quatuor zurichois n’a pas fini de tutoyer les sommets une fois de plus.
Note: 8.5/10