Koki Nakano – Ululō

Qu’on le veuille ou non, Koki Nakano reste une des figures de proue de la scène néo-classique actuelle. On serait tenté de placer le pianiste et compositeur japonais parmi le digne héritier du regretté Ryuichi Sakamoto tout simplement parce qu’il réussit à nous emmener loin à chaque album. Allons savoir ce qu’il nous a réservé avec l’arrivée de son successeur tant attendu du nom d’Ululō.

Il suffit de fermer les yeux et de se laisser emporter par les paysages sonores de Koki Nakano. Ululō (qui veut dire « cri » en latin), le pianiste et compositeur convoque des mélodies subtiles et minimalistes dont « Trêve » qui ouvre le bal avant de laisser place à ses émotions les plus viscérales qui soit notamment sur des sublimes pièces vaporeuses telles que « Buoy », « Sequel » ou encore « Dévot ».

Au milieu de ce périple émotionnel absolument vibrant avec des morceaux comme « Prodigal Weep » et « Seraphic June » résonnent des voix familières pour plus de sensations comme « Howling » en compagnie de Yael Naim mais également Wayne Snow qui intervient à deux reprises sur « Valves » et « Vectical Pool » ou encore Jordy sur la magnifique conclusion nommée « Motsuré ». Il en résulte un Ululō absolument vibrant avec des moments cristallins que sont « Breathless Sun » prouvant que Koki Nakano n’aura pas fini de véhiculer d’innombrables émotions.

Note: 7.5/10