Pom Pom Squad – Mirror Starts Moving Without Me

Il y a trois années de cela, Pom Pom Squad avait enfin publié leur premier long-format du nom de Death Of A Cheerleader (chroniqué ici). Suite à cela, le groupe new-yorkais mené par la charismatique Mia Berrin a réussi à s’imposer sur la scène américaine en tournant aux côtés d’Illuminati Hottis, Fenne Lily ou encore de PUP leur permettant d’acquérir une nouvelle notoriété. Après trois années de silence radio, ils reviennent en pleine forme avec leur successeur intitulé Mirror Starts Moving Without Me.

Dès les premières notes de « Downhill », on sent que Pom Pom Squad semble élargir ses horizons afin de mieux surprendre son auditoire. Voyant au delà de leur son pop-punk/grunge, Mia Berrin et ses acolytes privilégient des synthés brûlants sur des moments effrénés tels que « Spinning » un brin pop tout comme sur le sucré « Street Fighter » conviant sa maman lui disant clairement: « Pay these bitches no mind ». En effet, c’est le leitmotiv principal de Mirror Starts Moving Without Me: celle de s’assumer à 100% sans prendre en compte les commentaires des rageux.ses.

Beaucoup iront faire des rapprochements auprès de la superstar Olivia Rodrigo ou de Billie Eilish en raison des influences plus pop mais Pom Pom Squad ne perd jamais de son mordant, comme l’atteste des sonorités plus industrielles de « Villain ». Bien évidemment, Mirror Starts Moving Without Me contient des moments plus électriques à savoir « Montauk » et « The Tower » faisant crier les grosses guitares et contrastant avec la ballade acoustique qu’est « Everybody’s Moving On » aux airs de Bright Eyes prouvant que le groupe new-yorkais n’aura pas fini de nous surprendre. Une nécessité pour Mia Berrin de cicatriser ses maux les plus profonds à travers ce second album plus pétillant et plus intense qui mérite toute son attention.

Note: 7/10