Une chose est sûre, c’est que Côme Ranjard ne compte pas se reposer sur ses lauriers. On vient à peine de se remettre de son précédent EP du nom d’Intraterrestre paru en mai dernier (chroniqué ici) lui ayant permis d’atteindre de nouveaux sommets. Après moultes collaborations mémorables (EggS, Fantastic Mister Zguy…), l’heure est venue pour lui de passer à la vitesse supérieure avec un véritable premier long-format du nom de Pop-Corn.
Une fois de plus, on navigue en terrains connus avec le morceau-titre introductif en compagnie de Gaetan Nonchalant à la candeur enfantine. Côme Ranjard continue de nous embarquer dans ses songes à travers des arrangements organiques et feutrés tels que « Salut » avec un solo de saxophone langoureux en guise de cerise sur le gâteau mais également « Un déni » plein de sagesse et les allures exotica de « L’ignorance (est une capacité) » nous invitant à prendre du recul sur notre quotidien. Vous l’avez compris, Pop-Corn est une exploration psychologique de comment on perçoit notre environnement.
On retrouvera également des compositions douces-amères et inspirées à l’image de « Faits divers (Dieu au téléphone) » ou de « Longueur d’ondes », Côme Ranjard dépeint une utopie où on s’identifiera aisément. Pop-Corn joue avec nos sens comme il se doit et que ce soit lors des écoutes des mélodies addictives et célestes comme « OVNI je t’aime » et « Vie ce qu’on vit » s’amusant de nos contradictions de nos jours avant de se clôturer avec un « Karma Mantra » groovy et un « HaHaWhy » élégiaque. Pour ce premier album, Côme Ranjard invite à prendre le large et à laisser nos idées s’envoler à travers des compositions légères et flottantes qui viendront nous emporter au lointain.
Note: 8/10