En l’espace de quatre albums, Vlad n’aura pas fini de faire parler de lui. Toujours aussi contestataire, le gentil dictateur du Vladkistan continue de taper du poing sur la table avec son style toujours aussi indéfinissable. En ce début d’année, il frappe de nouveau fort avec son successeur qui s’intitule L’Enfer est Pavé.
C’est en marchant une fois de plus sur les pas de Didier Super et de Java que Vlad continuera de sortir des sentiers battus à travers ces douze titres complètement ensorcelants. S’ouvrant sur un « Ca existe plus », notre protagoniste continue de faire l’état de notre pays avec sa plume incisive avec des arrangements bien sentis comme sur « Amour et décroissance », « Hey connard ! » ou encore « Les drapeaux rouges » se voulant être un chaînon manquant entre Desproges et Django Reinhardt.
Tout au long de L’Enfer est Pavé, le dictateur du Vladkistan continue d’égratigner tout ce qui bouge. Que ce soit sur « Titre provisoire » ou sur « Monologue avec mon fils », l’artiste aussi bien utopique que révolté redéfinit le concept du politiquement correct comme bon lui semble avant d’enfoncer le clou avec « Gaillards Gaillardes » et « Je hais les DJ ». Après un « Proposition de chanson pour le concours Eurovision 2025 » des plus décalés, le cinquième album de Vlad continue d’embraser l’humanité au vitriol de façon efficace.
Note: 6/10