Black Yaya – Black Yaya

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La dernière fois qu’on a eu des nouvelles d’Herman Düne, cela remonte à 2013 où le duo a présenté la bande originale ensoleillée du road trip Mariage à Mendoza, film réalisé par Edouard Deluc. Après moults albums dont le dernier Strange Moosic (2011) en date, le duo fraternel est en hiatus (on ne sait pas si ils se sont réellement séparés à l’heure actuelle). Néman et André vaquent à leurs projets personnels tandis que David Ivar a décidé de vouloir percer en solo. Et pour cela, il se rebaptise en Black Yaya et s’est fait remarquer avec son tube dansant « Paint A Smile On Me » à la fin de l’été 2013. Deux ans après, il nous présente son premier album solo éponyme.

Sur ce premier opus, ne vous attendez pas à des hymnes funky et festifs à l’image de « Paint A Smile On Me », on est bien loin de là. Certes, la bonne humeur est toujours présente à travers ces 9 titres mais reflètent bien la personnalité de Black Yaya. Ecrit et enregistré sous le soleil californien, il laisse entrevoir un folk-rock ensoleillé et champêtre à l’image de « Watchman » et « Under The Skin ». Bien sûr la plupart du temps, il baigne dans diverses influences musicales comme l’électro soul (« Glad Tidings »), la pop percutante et rythmée (« Flying A Rocket »), la country aux sonorités bien western (« Vigilante ») ou même la nostalgie des années 1970 avec « Lo & Behold », « Save Them Little Children » et « Through The Deep Night » qui feraient office de bande son pour la route 66.

Black Yaya s’éloigne volontairement des esthétiques lo-fi d’Herman Düne pour une production riche et étoffée avec ce premier solo. Ici, il remplit le contrat avec brio et propose son univers à travers un premier album en toute simplicité.

Note: 7.5/10