FFS (Franz Ferdinand + Sparks) – FFS

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A ma gauche, j’ai un quatuor écossais totalement connu pour ses hits comme « Take Me Out », « Do You Wanna », « Lucid Dreams », « No You Girls », « Love Illumination » ou encore « Evil Eye » et pour sa discographie presque impeccable : Franz Ferdinand. A ma droite, j’ai un duo de frangins californiens connu depuis les années 1970 et qui ont fait un malheur avec des titres comme « This Town Ain’t Big Enough For Us », « The Number One Song In Heaven » ou encore « I Predict » et auteur d’une vingtaine d’albums depuis leurs débuts: Sparks. Ces deux groupes ont décidé d’unir leurs forces et d’en créer un supergroupe nommé FFS et sortent dans la foulée un premier album éponyme produit par John Congleton.

Si Franz Ferdinand n’avait pas sorti d’albums depuis leur fameux Right Thoughts, Right Words, Right Action datant de 2013, Sparks n’avait rien publié depuis The Seduction of Ingmar Bergman en 2009. Le fait que les deux groupes s’unissent semble être une bonne idée, d’autant plus que leurs univers musicaux sont très proches. Après avoir entendu les premiers résultats nommés « Johnny Delusional » et « Call Girl », on s’est dit que le premier album de FFS allait être une bombe. Et on s’est pas trompé !

Cet album est tout simplement la parfaite synthèse de leur musique dansante et éloquente avec pas mal de titres festifs et mélodiques à la clé comme « Dictator’s Son » , « Save Me From Myself » ou encore « The Man Without A Tan ». On relèvera les complètement barrés « Police Encounters » qui est une relecture efficace de « Brief Encounters » de Franz Ferdinand et « So Desu Ne » (signifiant je vois en japonais) lorgnant vers le disco-pop à la japonaise avec ses claviers distordus contrastant avec les sublimes ballades pop de « Little Guy From The Suburbs » et de la douce-amère « Things I Won’t Get ». On raconte que l’aventure FFS a débuté une dizaine d’années plus tôt et que la guillerette « Piss Off » qui clôt l’album daterait de cette période, au moins le résultat final reste toujours aussi authentique comme le reste de l’album.

Qui a dit que l’idée de faire un supergroupe serait ringard et inutile ? FFS adresse un pied de nez à ceux qui le disent sur l’ironique et épique « Collaborations Don’t Work » en prouvant que Franz Ferdinand et Sparks se sont bien retrouvés et sont désormais une seule entité. Voici donc le disque pop rafraîchissant où les deux groupes se font plaisir et qui feront danser la foule pendant très longtemps. Ne les manquez pas cet été à Rock en Seine.

Note: 8/10

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