Mild High Club – Timeline

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Le label Circle Star Records fait parti de la filiale de Stones Throw et avait mis la lumière sur Jesse Hackett, membre d’Owiny Sigoma Band, et son premier album JUNK en juillet dernier (lire la chronique ici). Cette fois-ci, c’est au tour d’un illustre inconnu du nom de Mild High Club. De son vrai nom, Alexander Brettin nous vient tout droit de Chicago avant de s’installer à Los Angeles. Il avait collaboré (discrètement) avec le duo de velours Silk Rhodes et le blondinet foufou Ariel Pink et a même tourné avec Wire et Mac Demarco entre autres. Le voilà qu’il nous présente un premier album Timeline, vivement attendu.

Mild High Club s’inspire beaucoup de ses compagnons de tournée en se tournant vers une pop lo-fi vintage et mélodique à souhait. C’est exactement ce que l’on trouve à travers ces dix titres. Après une intro pour bien planter le décor, Alexander Brettin enchante son entourage avec des titres sympas comme « Windowpane », « Note To Self », « You & Me » ou encore « Undeniable » aériens et ensoleillés. On a l’impression d’assister à une partouze entre Beach Boys, Connan Mockasin période Caramel et Ariel Pink tellement le mélange est impressionnant, vous voyez le genre ?

Seulement voilà, si Mild High Club réussit dans son domaine, il ne réussit pas à varier les plaisirs. Et c’est ça le gros problème de ce Timeline: toutes les chansons se suivent et se ressemblent… TROP ! Mêmes arpèges de guitare à une mélodie près, même rythmique et même ambiance pendant ces dix chansons et ça peut s’avérer un peu lassant à la longue. Non pas que ce soit mauvais bien au contraire, mais juste qu’on a l’impression d’écouter la même chanson pendant 30 minutes, la faute à une trop grande homogénéité. Espérons tout simplement qu’Alexander Brettin rectifie le tir et révise ses ambitions à la hausse pour un second opus car il possède un talent prometteur.

Note: 6/10

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