Radiation City – Synesthetica

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Radiation City est composé du couple Cameron Spies (chant, guitare) et Elizabeth « Lizzy » Ellison (chant, claviers) mais aussi de Patti King (chant, claviers, basse), de Matt Rafferty (chant, basse) et de Randy Bemrose (chant, batterie). Le groupe venu tout droit de Portland avait publié deux bons albums – The Hand That Takes You en 2011 et Animals In The Median en 2013 – au succès plutôt modéré et ils reviennent frapper un bon coup avec un troisième album du nom de Synesthetica bien plus conceptuel.

Pour ce nouvel opus, le quintet a fait appel à John Vanderslice pour la production. Et ici, ils affirment de plus en plus leur nouvelle signature musicale plus « synthétique » qu’à l’accoutumée. Radiation City assume totalement son mélange de pop psychédélique et d’intonations groovy comme sur les titres « Oil Show », « Milky White » et « Juicy » mettant parfaitement en valeur la voix somptueuse de Elizabeth Ellison. Impossible de ne pas penser à du Goldfrapp sur l’onirique et suave « Butter » avec son ambiance à la fois rétro-futuriste et sensuelle non plus.

Des sonorités venus d’ailleurs, on les retrouve sur Synesthetica et ce n’est pas le spatial « Sugar Broom » qui nous dira le contraire. Sur « Come & Go » chanté par Cameron Spies (et Ellison au refrain), le groupe n’hésite pas à incorporer des solos jazzy. Sur « Separate », des sonorités bossa nova se font furieusement entendre mais également du tango futuriste sur « Futures ». Comme quoi, le groupe de Portland n’a pas froid aux yeux et prouve qu’il sait sortir de sa zone de confort quand il le peut et cela peut donner à une odyssée plutôt impressionnante.

Note: 7.5/10