Hockey Dad – Boronia

hockeydadDirection l’Australie pour partir à la rencontre d’Hockey Dad, un duo qui fait de la surf-pop comme si leur vie en dépendait. Zach Stephenson (chant, guitare) et William Fleming (batterie) représentent à eux deux le groupe et présentent leur univers et leur environnement avec un premier album Boronia pour le moins excellent et enivrant, faisant suite à un premier EP Dreamin en 2014. Êtes-vous prêts à rêver en compagnie des deux lascars ?

Les guitares sont branchées et c’est parti pour un tour ! Et c’est avec le premier titre bien énergique et fougueux du nom de « Can’t Have Them » que l’on a affaire. Il y a de quoi penser à du Wavves, du Surfer Blood ou à du Best Coast rien que pour son côté slacker et estival. Et il y a pas mal d’autres morceaux qui sont dans la même trempe comme « So Tired » et autres « Raygun » avec ses distorsions de guitare impressionnantes et ses claviers psychédéliques. Mais ce qu’on retiendra plutôt, c’est son côté pop estival avec des titres mélodiques comme « A Night Out With », « Jump The Gun » ou encore « I Need A Woman » qui rentrent facilement dans la tête.

On peut considérer Boronia comme un album autobiographique où Stephenson et Fleming nous parle de leurs quotidiens, leur adolescence mais aussi de leurs amours perdues pour des filles qui n’en ont strictement rien à foutre d’eux malheureusement. Ceci dit, Hockey Dad possède une sacrée modestie et une franchise dans leurs textes que ça en est rare de nos jours. Et on retrouve également cette modestie en cette fin d’album toutefois réussie avec « Dylan’s Place » et « Two Forever », hymne à l’amitié, qui montrent un duo plus que soudé et solidaire. Mention également à l’instrumental totalement captivant nommé « Grange » frôlant le post-rock qui clôt ce premier opus estival et nostalgique comme il se doit. Un premier album de surf-pop honnête et très sympathique comme on en fait et il est accessible pour toutes les bonnes oreilles qui se respectent.

Note: 8.5/10

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