The Courteneers – Mapping The Rendezvous

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Nota bene: Cette chronique a été rédigée en novembre 2016 mais n’a jamais été publiée. Elle a été mise à jour en janvier 2017.

On ne parle pas souvent de The Courteeners et c’est bien dommage. Le trio indie rock de Manchester possède une discographie plutôt honorable avec quatre disques de plutôt bonne qualité dont le dernier Concrete Love en 2014. Deux ans plus tard, ils reviennent avec un nouvel album intitulé Mapping The Rendezvous, soit le premier avec le nouveau bassiste du groupe Joe Cross remplaçant Mark Cuppello.

Peu importe si leur ancien bassiste a décidé de tracer sa route et rien à branler non plus des critiques insultantes à leur égard, ce n’est pas ça qui va empêcher The Courteeners de poursuivre leur carrière. Mapping The Rendezvous représente tout ce que les mancuniens savent faire de mieux: un rock mélodique mais sacrément pêchu avec le pêchu « Lucifer’s Dreams » qui ouvre le bal toutes guitares dehors. Et comme on en a pas assez, ils rempilent avec les sonorités INXS de l’efficace « Kitchen » aux percussions et claps endiablés mais aussi l’entêtant « No One Will Ever Replace Us » qui remplira à coup sur les stades.

Faisant le pont entre synthpop des années 80 (« The Dilettante ») et indie rock moderne (« Tip Toes », « Not For Tomorrow »), The Courteeners n’hésite pas à ralentir la cadence le moment voulu. Car Mapping The Rendezvous est bien évidemment rempli de ballades sentimentales à l’image de « De La Salle » et de la mélodie pianotée de « Finest Hour ». Un peu de calme ne fait pas de mal surtout lorsque l’on a affaire à des titres plus survoltés comme « Modern Love » et « The 17th » qui clôt la marche avec classe. Et si il manque un petit quelque chose (*tousse* originalité ? *tousse*) pour se démarquer des autres, on saluera la bonne volonté de The Courteeners. Un rendez-vous musical à ne pas louper.

Note: 7/10