Nota bene: Cette chronique a été rédigée entre mai et juin 2016 mais n’a jamais été publiée. Elle a été mise à jour en janvier 2017.
Pour ceux qui sont familiers avec le groupe indie pop toulousain The Red Lips qui fêtera ses 10 ans d’existence en septembre prochain, vous devez certainement connaître son leader Charles Ash. Ce dernier a eu la bonne idée de se lancer en solo avec un premier album autoproduit du nom de Jour Blanc.
S’éloignant volontairement des influences shoegaze et new-wave de The Red Lips, Charles Ash vient plutôt lorgner vers la chanson française digne de Bashung, Taxi Girl et d’Etienne Daho comme en témoignent les titres très 80’s remis au goût du jour comme « Mon métier me rend con », le très rock « Paris (tout est permis) » et autres « Voyage ». Naviguant entre électro des décennies précédentes et pop-rock à l’ancienne (« Un avenir certain »), le toulousain se fait plaisir dans son univers aussi bien vintage que rétro-futuriste.
Aussi bien calme sur la ballade pop « Dormir Dehors », « Six pieds sous terre » et « Le prétendant de la Marquise que rythmé sur les tendus « Elle était passée par là » et « Dans ta peau (Je voudrais être) », Charles Ash n’hésite pas à coiffer des groupes plus connus comme Grand Blanc au poteau sur certains moments. Jour Blanc (n’y voyez pas une coïncidence, d’ailleurs) possède tous les atouts pour qu’il fasse parler de lui d’ici les prochains mois.
Note: 7/10