Mieux vaut commencer cette nouvelle année sous le signe de la douceur afin de faire table rase du passé. Surtout avec l’année de merde qu’on a vécu, mieux vaut tout recommencer sous de bons auspices. Et justement la jolie Julie Byrne nous aide à passer le cap surtout avec son merveilleux nouvel album intitulé Not Even Happiness.
Beaucoup ont découvert la belle new-yorkaise avec ses deux premiers albums solo absolument renversants mais aussi parce qu’elle a contribué à Love’s Crushing Diamond, premier album solo de Mutual Benefit en 2013. Avec Not Even Happiness, elle ne change peut-être pas la donne mais ses compositions indie folk sont toujours les bienvenues. Qu’il est bon de planer au son des accords de guitare acoustique de « Follow My Voice », de « Sleepwalker » et de « Morning Dove ». La chanteuse à la voix angélique est bien accompagnée avec une section cordes sur « Natural Blue » ou même d’une flûte et d’un harmonica sur le splendide « Melting Grid ».
On nage en plein rêve à travers ce troisième album incroyablement reposant. Julie Byrne possède toutes les aptitudes pour emmener l’auditeur dans un état de plénitude à travers ces neuf titres à la beauté pure comme « Sea As It Glides » et la conclusion éthérée de « I Live Now As A Singer » où elle laisse tomber sa guitare au profit des nappes synthétiques vaporeuses pour ce morceau minimaliste de toute beauté. Le seul défaut, hormis des titres qui manquent quelque peu de relief comme « All The Land Glimmered Beneath », c’est qu’on ne saura pas déterminer quel est le morceau qui sort du lot tellement les frissons nous parcourent l’échine.
Note: 9/10