Gabriel Garzón-Montano – Jardín

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En 2014, Gabriel Garzón-Montano a fait parler de lui grâce à son très bon premier EP Bishouné (chroniqué ici) et qui a connu une réédition l’année suivante. Le natif de Brooklyn a réellement connu la consécration lorsque Drake a samplé sa voix sur le titre « Jungle » extrait de la mixtape If You’re Reading This, It’s Too Late. Suite à cela, le label Stones Throw lui fait un appel du pied et le bonhomme finira par le rejoindre après avoir fait les premières parties de Lenny Kravitz. Le voici de retour avec un premier album officiel intitulé Jardín.

Fidèle à son propre style, Gabriel Garzón-Montano balade l’auditeur entre R&B, funk, soul et soupçons électroniques. Une marque de fabrique qui ne le quitte plus depuis Bishouné. Et ça fait du bien d’entendre des sons qui nous cajolent avec le R&B voluptueux de « Sour Mango » et de « Fruitflies » où l’auteur-compositeur-interprète et musicien multi-instrumentiste est dans son élément. Et il n’hésite pas à varier les sensations en allant du sensuel au plus punchy comme le hip-hop à la cool de « The Game » et le funk smooth de « Crawl » qui a de quoi faire penser à du D’Angelo par moments.

Non seulement les compositions transpirent le cool et le suave jusqu’à en dégouliner, mais en plus de cela la voix soulful de l’américano-colombien fait des ravages surtout sur des ballades transpirant la sensualité, à l’image de « Long Ears » au xylophone obsédant, les mélancoliques « Cantiga » et « Lullaby » qui montrent que le natif de Brooklyn est un artiste complet. Jardín marquera une étape supplémentaire dans la carrière du bonhomme qui gagne de plus en plus en assurance.

Note: 7.5/10