Nervous Dater – Don’t Be A Stranger

Nervous Dater a fait parler d’eux en 2015 avec leur premier album. Le quatuor de Pennsylvanie et qui réside à Brooklyn est composé de Rachel Lightner (chant, guitare), Andrew Goetz (batterie, chœurs), Yonni Hennan (guitare) et de Kevin Cunningham (basse) continue sur leur lancée et nous revient en pleine forme avec Don’t Be A Stranger.

Après nous avoir fait part de ses problèmes d’intégration et d’adaptation sur leur premier album, Rachel Lightner et ses compères continuent à parler de leurs anxiétés sociales à travers des morceaux indie rock/pop punk bien racés à l’image de « Fun Dumpster », « Vominos » et de « Serenity ». Le songwriting de Rachel Lightner reste toujours aussi éloquente que l’on arrive à s’identifier facilement sur des situations de tous les jours comme sur « Don’t Be A Stranger » (“Cause when things get quiet I feel uneasy, I need my friends or at least just the sound of the TV to keep these things in my head from screaming: ‘You’re inadequate ! You’re a piece of shit ! You could run forever but you’d never get away with it…”).

On retrouve également cette même anxiété sociale sur le midtempo mélodique et poignant de « Pigeon Language » où elle chante: “I can never quite understand the pidgin language you speak with your friends, I’m always behind one beat, they’re so fucking lucky”. Mais c’est avec toujours son sens de l’humour qui fait la différence ainsi que ses titres bien efficaces que l’on a affaire notamment sur « Run Home » et « Stockton Syndrome » avant de s’adoucir avec la ballade de clôture nommée « Wavelengths ». Avec Don’t Be A Stranger, Nervous Dater continue sur sa lancée et s’affirme de plus en plus, ce qui est un gros point positif.

Note: 8/10