C’est sans conteste la révélation indie rock de Toronto de cette année et elle se nomme Casper Skulls. C’est un quautor qui est prêt à en découdre tant leurs influences allant d’Arcade Fire des débuts à Joy Division en passant par Pink Floyd et Simon & Garfunkel se font ressentir à travers leur premier album Mercy Works.
Et très vite, ils mettent la barre très haute à travers l’explosif « You Can Call Me Allocator » après une introduction instrumentale synthétique mais aussi les plus convaincants « Lingua Franca », le dynamique « What’s That Good For » ou encore « Primeval ». Neil Bednis (chant, guitare) et Melanie Gail St-Pierre (chant, guitare) possèdent une plutôt bonne alchimie au micro tandis que Christopher Anthony (batterie) et Fraser McClean (basse) se débrouillent bien au niveau de la section rythmique.
Et à eux quatre, ils nous offrent des moments riches en sensations fortes avec les épiques « Colour Of The Outside », « Chicane, OH » mais encore « I Stared At « Moses and The Burning Bush » et « Glories » totalement massifs sans oublier un « Faded Sound » incroyablement prenant avec ses reverbs bien sentis en guise de conclusion. En fin de compte, il y avait de quoi parier sur Casper Skulls car ils sont à deux doigts de soulever la scène de Toronto avec leur Mercy Works dense et addictif.
Note: 8/10