En 2016, Teorem, le duo de musiciens multi-instrumentistes parisiens composé de Rémi Libereau et de Curtis Efoua, a fait parler d’eux avec leur premier EP 1 + 1 = 1 (chroniqué ici) qui comportait entre autres leur tube « Le soleil de Bacchus ». Leur mélange de chanson française, slam, rock, rap et accents électroniques fait encore effet avec leur second EP intitulé Terminus Montparnasse.
Contrairement au premier EP qui était un aspect plutôt DIY, Terminus Montparnasse surprend pour son côté beaucoup plus produit et moins brut. Et cela s’entend avec le premier titre « Paris » qui fut dévoilé en octobre dernier où les sonorités dubstep sont de sortie et côtoient la poésie de Rémi Libereau tout comme sur « Je pense donc je fuis » où il évoque le regret et ses envies de fuite pour oublier son chagrin amoureux. Après une interlude instrumentale aérienne du nom de « Douce mélodie », Teorem reprend du service avec les arrangements simples mais toujours efficaces de « Le roi des croches » ainsi que le groovy « Barbie de Barbès » avant de laisser place à une conclusion instrumentale et aérienne nommée « Le jour et la nuit » qui apporte une touche mélancolique au projet.
Avec Terminus Montparnasse, Teorem passe à l’étape supérieure en nous offrant une virée nocturne dans la métropole parisienne. Après la révélation, place à la consécration et quelque chose nous dit que le parisien pourrait remporter le jackpot si il parvient à nous gâter avec un éventuel premier long format.
Note: 7/10