Mind Over Mirrors – Undying Color

Bon ok, l’album est sorti il y a un an pile mais la chronique date d’il y a quelques mois mais a été mise de côté à cause de la grosse déferlante que j’ai subi et dont je n’arrive toujours pas à voir le tunnel. Donc cet album de Mind Over Mirrors s’intitule Undying Color et succède à The Voice Calling daté de 2015 qui raconte une histoire pour la moins douloureuse.

Jamie Fennelly qui est à l’origine de Mind Over Mirrors nous explique que Undying Color est à l’origine où il a assisté au décès de son grand-père qui fut pour lui une figure importante et le thème autour de ce sixième opus réside autour de voir la vie de quelqu’un s’échapper. C’est avec sept morceaux résolument drone-ambient que l’on arrive à plonger dans l’intimité de l’artiste américain avec les morceaux fantasmagoriques que sont « Restore & Slip » qui est le titre le plus énergique de l’album mais aussi « Gravity Wake » avec sa lente progression et les intonations vocales de Janet Beveridge Ben d’Eleventh Dream Day et « Gray Clearer » entre autres.

C’est avec l’aide d’une pédale harmonium indien et de synthés analogiques que Mind Over Mirrors arrive à nous embarquer dans ce vortex musical pour le moins hypnotique avec bien évidemment l’apparition de guests vocaux comme Haley Fohr de Circuit des Yeux, Jim Becker de Califone ou encore Jon Mueller de Death Blues. Undying Color contient également des moments presque spirituels à l’image de « Splintering » ou encore « 600 Miles Around » qui clôturent cet opus de façon religieuse. Un grand moment d’introspection et de narration troublante s’impose pour tous les amateurs de drone et d’ambient.

Note: 7.5/10