Postaal – Postaal

Postaal continue son ascension lentement mais surement. Après avoir été révélés sur le tube feel-good de The Shoes qui est « Give It Away », le duo franco-britannique a continué de faire des siennes avec son premier EP AA1 contenant entre autres le désormais culte « (Taking My) Freedom » qui fait un grand écart entre électro-pop et accents soulful. L’heure est venue à l’explosion médiatique avec leur premier album.

Alors certes, on retrouve la mélodie pianotée de « (Taking My) Freedom », l’intense et cuivré « Burnin' » ainsi que l’impressionnant « City Lies » issus de son EP mais c’est pour resituer un peu l’univers musical du duo. Attardons nous plutôt sur des morceaux pour les moins dantesques et quasi-stellaires comme « Darkness » aussi bien spleenesque que porteur d’espoir mais également « Every Troubled Mind », « Wasted » et « All About You » qui sont riches en uppercuts groovy et choeurs gospel nous mettant en transe.

Bien entendu, ils ne sont pas seuls et sont en parfaite compagnie avec notamment le rappeur Jelani Blackman sur « City Lies » mais également Margaux Avril sur l’extatique « All Change » et Stella Lepage et Tristan Salvati sur « Darkness » par exemple. Ce premier album est un manifesto à la vie et incitant le monde à faire rentrer de la lumière dans nos vies quelque peu sombres comme l’atteste le bouleversant « Les enfants du siècle », seul titre chanté en français. Postaal se veut porte-étendard d’une nouvelle génération à coup de compositions électro-R&B syncopés procurant de multiples frissons.

Note: 8/10