The Blind Suns – Offshore

Après un premier album en 2014 et un EP deux ans plus tard (chroniqué ici), The Blind Suns est devenu la valeur sûre en matière de dream-pop psychédélique à la française. Adoubé par Jim Rose et Clive Martin en personne ainsi qu’au festival SXSW basé à Austin, le trio d’Angers continue à monter en puissance et ne compte pas s’arrêter en chemin, surtout avec leur second opus intitulé Offshore.

Marchant toujours sur les pas de The Jesus & Mary Chain mais aussi de Mazzy Star et de The Raveonettes, le groupe angévin composé de Dorota Kuszewska et Romain Lejeune au chant et à la guitare ainsi que de Jérémy Mondolfo à la batterie et à la guitare continue sur sa lancée avec des titres enivrants riches en reverbs comme « Alligators » en guise d’introduction mais qui est suivi des plus rêveurs et aventureux « Boundaries », « Ride » et « Brand New Start » où la voix céleste continue de résonner comme il se doit et avec une légère mélancolie.

Avec Charles Rowell de Crcodiles à la production, Offshore est un bon cru de dream-pop psychédélique qui est empreint d’autres influences telles que le western sur le garage-rock de « Texas Sky » avec le groupe bluesy et collègues de label Dirty Deep entre autres où l’harmonica se fait entendre au milieu des grésillements de guitare bien noisy. Comparé à ses prédécesseurs, ce troisième opus s’inscrit dans un registre plus pop comme l’atteste « Hush » et « Crystallized » avant de repartir sur des bases dream-pop avec « Silent Dream » conviant Charles Rowell et le morceau-titre bien planant comme il se doit. S’achevant sur la version folk acoustique de « Astral Flight » sous des airs de Mazzy Star, The Blind Suns continue à creuser son sillon en arpentant des chemins plus terre-à-terre qu’auparavant.

Note: 7/10