Cela faisait bien longtemps que nous avions dansé sur du mambo, cette fameuse musique venue tout droit du climat chaud du Cuba. Non, je ne vous parle de ce style mainstreamisé par ce one-hit-wonder de Lou Bega en 1999 qui est vite porté disparu mais du véritable mambo. Et bien un collectif nommé Orquesta Akokán a décidé de ressusciter cet art pour la remettre au goût du jour avec leur premier album paru chez Daptone Records.
Dès lors, on a l’impression d’être transporté dans les années 1940-1950 avec cette sensation rétro tandis que le chant de la tête pensante du collectif nommé José “Pepito” Gómez qui a tourné avec le Buena Vista Social Club, autre collectif phare de la musique afro-cubaine, se fait charismatique sur les morceaux enregistrés sur bande analogique. Dès lors, on est transporté par les rythmes fiévreux ainsi que les ambiances moites des dancings contemporains de « Mambo Rapidito » mais également « La Corbata Barata », « Otro Nivel » et « La Cosa ».
Les cuivres rutilants, les tambours yoruba qui tapent dur tandis que les reverbs naturelles sont les atouts de ce premier album d’Orquesta Akokán qui nous mettra la fièvre pendant des heures tellement le big band est dans son élément avec « Ciudado Con el Tumbador », « No Te Hagas » ainsi que la conclusion nommée « A Gozar la Vida ». Avec le savoir-faire jamais discutable de la part de Daptone Records qui continue de se relever suite aux tragédies qui leur sont arrivés et permet de faire connaître le collectif mambo au plus grand public.
Note: 8.5/10