Il y a trois ans, Spanish Love Songs marquait son entrée sur la scène pop-punk/emo américaine avec un premier album répondant au nom de Giant Sings The Blues. Et depuis, les comparaisons avec le groupe The Menzingers des débuts se sont très vite propagées en raison d’un style quelque peu similaire. Ce n’est pas pour rien que la bande de Dylan Slocum récidive cette année avec leur successeur tant attendu nommé Schmaltz.
Après une ballade bien calme en guise d’introduction du nom de « Nuevo », Spanish Love Songs envoie tout balancer avec des titres bien nihilistes et agressifs allant de « Sequels, Remakes and Adaptations » à « Beer & NyQuil (Hold It Together) » en passant par les brûlots heavy comme « Buffalo Buffalo », « The Boy Considers His Haircut » et « El Nino Considers His Failure » entre autres. Consistant de bout en bout, la voix pleine de rage de Dylan Slocum ainsi que sa plume bien pessimiste teintée d’humour noir se marie plutôt bien avec les riffs tonitruants de « Bellyache » et « It’s Not Interesting ».
Comme chaque fin d’album, le quatuor de Los Angeles nous gratifie d’une ballade de clôture bien mélancolique intitulée « Aloha To No One » pour ce Schmaltz répondant parfaitement aux critères d’album pop-punk à l’ancienne remis au goût du jour. Spanish Love Songs ne révolutionnera pas le genre, loin de là, mais sait nous offrir un contenu pour le moins solide qui ravira aux plus nostalgiques d’entre nous.
Note: 7/10